mardi 4 août 2015

Chronique du livre "Quatre filles et un jean : le troisième été" d'Ann Brashares

Edition Gallimard Jeunesse
image : http://www.gallimard-jeunesse.fr/Catalogue/GALLIMARD-JEUNESSE/Grand-format-litterature/Romans-Ado/Le-troisieme-ete





Résumé

C’est le dernier été avant la grande séparation. Rien ne sera plus comme avant : à la fin des vacances, les quatre filles partiront chacune dans une université différente.
Plus que jamais, elles se raccrochent au symbole de leur amitié : le jean magique, témoin de leurs vies, témoin de ce troisième été qui s’annonce décisif….
Carmen voit s'effondrer ses belles certitudes. Découvrant que sa mère est enceinte, elle se sent rejetée. Elle a l’impression que ce bébé va prendre sa place quand elle partira pour l’université. La rencontre inattendue d’un charmant jeune homme va lui faire prendre conscience qu’une jeune fille aimable et généreuse sommeille peut-être en elle….
Lena s'interroge sur son avenir. Son père ne comprend pas ses choix et tente de la faire renoncer à ses projets. Il lui faudra sortir de sa coquille pour prouver qu’elle est artiste dans l’âme et que sa famille doit l’accepter ainsi. Cet été sera pour elle une occasion unique d'affirmer sa personnalité…
Bridget, monitrice dans un camp sportif, va être confrontée à ses vieux démons en retrouvant Eric, le garçon qu'elle avait rencontré deux ans plus tôt. Ensemble, ils vont apprendre à mieux comprendre leurs sentiments.
Tibby, quant à elle, doute de tout : elle ne sait plus si elle veut faire du cinéma son métier, elle ne sait plus qui elle aime… Sa petite sœur a frôlé la mort et elle se sent responsable de cet accident. Alors que la vie lui tend les bras, Tibby résiste au bonheur qui s'offre à elle…
Cet été sera donc riche en enseignements et en rebondissements, chacune des filles mûrissant un peu plus chaque année, sans rien perdre de leur charme et de leur caractère…
Plus émouvantes et drôles que jamais, les quatre filles nous entraînent une fois encore dans le tourbillon de la vie, une vie qui n’épargne personne, mais qui donne tant à ceux qui l’aiment.
Leurs aventures entrecroisées sont rythmées par des citations drôles, malicieuses ou poétiques.


Mon avis :

Le dernier été des filles avant leur départ à l'université ... Carmen, Lena et Tibby restent en ville tandis que Bridget part en camp sportif en tant qu'entraineur.
Après la mort de Bapi, le grand père de Lena, Mamita (la grand mère) est venue vivre chez son fils. Il se trouve que depuis, elle est intenable, de mauvaise humeur, agressive, rongée par le chagrin et les ressentiments ... Carmen est engagée comme garde malade, et doit veiller sur elle, l'emmener faire ses visites à l'hopital ... un cocktail assez explosif quand on voit le caractère de chacune !
Lena, de son coté, travaille dans un restaurant, et prend des cours de dessin après le boulot. Chose ue son père n'apprécie pas, car pour lui la vie d'artiste dont rêve Lena n'est pas ce qu'il avait imaginé pour sa fille. S'engage alors un bras de fer où Lena devra prouver ce qu'elle vaut et se battre pour ce qu'elle souhaite.
Tibby, de son coté, est perdue, elle se sait pas si elle veut continuer dans le cinéma, ou changer de branche. C'est un été plein de doutes qui commence pour elle.
Bridget arrive dans son camp d'été, et retrouve Eric, son premier amour mais également son premier chagrin. Elle essayera coute que coute de renouer un lier d'amitié avec lui, malgré les blessures du passé.

Enfin un tome qui met en avant Carmen et Lena, et sous un bon angle !

Carmen découvre que sa mère est enceinte, et comme on connait bien notre Carmen maintenant, la jalousie arrive à grand pas, accompagnée de remarques acerbes et réflexions en tout genre. Elle garde Mamita, la grand-mère de Lena, et doit l'emmener à l’hôpital, où elle rencontrera un jeune bénévole qui ne la laissera pas indifférente. Aussi, auprès le lui, elle essaye de passer pour une Carmen au grand cœur, prévenante et dévouée, lui cachant qu'elle est payée pour s'occuper de Mamita. Ainsi commence en elle un combat entre la "gentille Carmen", comme elle la surnomme, cette Carmen inventée et fausse (mais l'est-elle vraiment ?) et son vrai elle, égoïste, râleuse, intéressée. Mais cette facette de Carmen est-elle vraiment inventée, ou est-elle enfouie au plus profond d'elle même ?

Lena, quant-à-elle, est confrontée à son père, qui n'approuve pas son choix d'artiste, et refuse de lui payer l'université de son choix. Elle doit alors trouver une solution et décide de demander une bourse sur le mérite et monter un dossier, reflet de son talent. Elle se met alors comme défi de peindre les gens de sa famille, non pas comme on les voit du premier coup d’œil (comme elle les a toujours vus), mais sous un angle d'artiste, où les traits du visages peuvent révéler blessures, tristesse, mais aussi espoir. 

Lena et Carmen sont mes deux coups de cœur de ce tome, elles sont touchantes toutes les deux, de façon différentes et nous donnent chacune à leur manière une belle leçon de vie. Ce troisième tome est incontestablement mon préféré de la série.

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